“Lorsque l’on parle de résonance, on fait généralement allusion aux fréquences et aux tonalités. Les fréquences se rapportent au taux vibratoire.
Comme chacun le sait il existe des taux vibratoires supérieurs et inférieurs ; et toute vibration est une pulsation d’ondes. Une fréquence maintient un cycle d’ondes uniques et ce que nous connaissons comme un rythme, devient alors une tonalité. Une tonalité correspond donc à une fréquence soutenue, dont le niveau détermine quel sens parmi tous les organes est affecté. Autrement dit, le toucher possède ses tonalités ; le parfum est une tonalité du champ des sens de « l’odorat » ; même le « mental » expérimente ses propres tonalités sensorielles à hautes fréquences.
L’harmonie est la synchronisation d’une ou plusieurs tonalités et couvre tous les champs sensoriels. L’aptitude à synchroniser les tonalités et à synthétiser les champs sensoriels est autant un art qu’une science. La pratique de cette science ouvre des opportunités inimaginables. Depuis la perspective matérialiste, qui par exemple, nous pousse à penser que le fait de voler est le passage d’un corps physique aéroporté entre deux points. Mais en fait, que représente le vol d’un passager dans un avion, depuis la perspective des champs sensoriels ? Il y a le vrombissement strident des moteurs à réaction, l’odeur du kérosène et d’un repas réchauffé au four micro-ondes. Et si au contraire, voler consistait en la capacité d’identifier la conscience avec la résonance et de voyager dans des fréquences de plans de réalités différents ?
En réalité, l’harmonie est une science. Ceux qui la pratiquent sont de véritables artistes, des divinateurs en harmonie, car ce sont eux qui transmettent – non pas comme une doctrine, mais bien comme une réalité – le principe de résonance harmonique. Une application galactique de ce principe décrit la totalité de l’univers comme un champ fonctionnant grâce à des plaques ou des lentilles résonnantes. Grâce à une « friction » ou au réglage approprié de ces lentilles, on peut entendre des sons harmoniques qui pénètrent des niveaux supérieurs ou inférieurs d’activité des tonalités. Tels le pincement des cordes d’une harpe et l’observation de l’effet de ces vibrations produisant une ondulation dans un bol d’eau, l’information de différents niveaux ou octaves peut se transmettre à d’autres plans ou octaves lors de l ‘écoute de ces tonalités et sons harmoniques.
Cette vision du monde peut paraître pythagoricienne et c’est effectivement le rôle qu’elle remplit ; il s’agit de la musique des sphères ! Toutefois il existe une différence entre les Pythagoriciens et les Mayas (convenants du livre dont est cité cet extrait) : les Mayas ont démontré qu’il ne s’agit pas d’une simple philosophie, mais que ceci était le fondement d’une civilisation dans son ensemble. Une telle civilisation basée sur le principe de résonance harmonique est effectivement bien différente par sa nature et son but d’une civilisation comme la nôtre, basée sur l’acquisition de biens matériels et la défense du territoire. “
José Argüelles Le Facteur Maya