L’espace
Dans le vaste espace il y a le Langage des Oiseaux. Vous pouvez, si vous le souhaitez penser aux anges, à des personnifications des forces archétypales et il y aura une certaine justice poétique à ça dans la mesure où cela ressemble beaucoup à la manière dont ils nous pensent. L’espace est une arche sonore entre la terre et l’éther. La fréquentation des territoires alaires rehausse le regard, assainit la façon, ainsi par osmose la pensée scintille et s’allège et de cet œil elle peut se débarrasser du handicap… Seulement 40 centimètres du cerveau au cœur, 3 secondes sinon instantanément… L’oiseau en vol, capable de nous porter, provoque la déchirure bénéfique à comprendre ce qu’agir d’énergie libre a de sens ; c’est pourquoi les voyageurs munis d’ailes à leur corps et ceux qui les tiennent à leur mât se réunissent ; ceux posés sur les montagnes, voyageurs des hauts plateaux et des crêtes méditatives rencontrent aussi ce pouvoir de l’air. L’aile caractérise le potentiel d’élévation, la métamorphose
J’aime les oiseaux parce qu’ils n’ont pas peur de voler
Pas d’armée
De passeport
De frontières
De douaniers
D’erreur humaine
De téléphone portable
De ministre
De confessionnal
De circonstances morales exténuantes
De pétrole sauf ceux mazoutés
De chimie lourde
De coiffeurs
De prisons
De banquiers
D’argent
De travaux dégradants
Besoin d’aller se faire cuire un œuf
J’aime les oiseaux parce qu’ils ont des ailes
De l’instinct
La carte des espaces
Des mémoires
Des lointains
De dignes secrets
Des retours sincères
De la grâce
Du courage
Des silences magnifiques
Des cris éloquents
Une portance naturelle
Une présence prodigieuse
J’aime leurs aquarailes
Extrait ” transe Atlantique ” François Umâ Garcia
‘’Il n’y a rien dont les oiseaux diffèrent plus de l’homme quant à la façon dont ils peuvent construire et cependant laisser un paysage tel qu’il était avant’’ —